Le directeur central de la police judiciaire, Tn
Pas Cher Mireille Ballestrazzi était chef de l'OCBC de 1987 à 1993. Elle parle de cette période avec la délectation de ceux qui peuvent s'ériger en protecteurs de l'art.
LE FIGARO. - Quel souvenir gardez-vous de vos six années à la tête de l'OCBC?
Mireille BALLESTRAZZI. - À l'époque, cela s'appelait l'Office central pour la répression du vol d'œuvres et d'objets d'art. J'y ai passé six ans magnifiques. À l'«office des œuvres d'art», comme on disait, il y a cet aspect enchantement propre à l'art qu'il n'y a pas quand on lutte contre le trafic de stupéfiants ou qu'on enquête sur des homicides. À l'époque aussi, nous avions créé des liens avec l'Institut supérieur des arts, ce qui permettait aux policiers de l'office d'aller suivre des cours. Ainsi, l'un était spécialisé dans la peinture du XVIe siècle, l'autre dans les bijoux anciens, TN Requin l'autre dans le mobilier ancien. Il faut absolument préserver un office central comme celui-là. Quand on parle de réorganisation, d'économies de dépense, certains seraient tentés de se questionner sur son utilité. Il faut le préserver car le quotidien du policier ne lui permettrait pas de consacrer tout le temps nécessaire aux enquêtes longues concernant des œuvres inestimables.
Vous êtes à l'origine de Treima, la base d'objets volés…
Vous savez, c'était une époque de grands progrès, de révolution technologique. Et moi, ce qui me plaît toujours, c'est d'innover. J'ai informatisé l'office. Personne ne voulait d'un ordinateur, c'était le début. J'ai dit: moi, j'en veux un. Et nous avons Nike
TN commencé à informatiser la documentation, très importante, puis le fichier des.
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