mercredi 21 janvier 2015

Un dernier verre avec Philippe Jaroussky

La nuit est son amie. Qu'il soit à Madrid ou à Paris, Le Nike Requin contre-ténor de 36 ans profite de ces moments hypnotiques des petites heures. On le retrouve le 22 à l'Opéra royal de Versailles et le 24 au TCE, dans la résurrection du très baroque Niobe de Steffani, sorti en CD chez Warner.
LE FIGARO. - Qu'est-ce que je vous offre?
Philippe JAROUSSKY. - Un Hendrick's Tonic. Du gin avec une tranche de concombre. S'il y a une rondelle de citron, ce n'est pas un vrai! C'est ce que j'aime prendre après un concert, pas avant!
Quelle musique pour vous accompagner?
April in Paris par Ella Fitzgerald.
Qu'est-ce qui vous retient (encore) la nuit?
Quand je suis en tournée, il m'arrive de sortir dans un bar ou en boîte pour décharger toute cette adrénaline du concert. TN Requin Donc je me couche tard, vers 4 ou 5 heures du matin, et je me lève tard. Je dors dix à douze heures. Le sommeil est une sécurité pour la voix.
Êtes-vous plutôt intérieur nuit ou extérieur jour?
Plutôt intérieur nuit. J'aime beaucoup la nuit, c'est un monde hypnotique où les gens sont à l'écoute et tous à égalité, même si cela peut paraître superficiel. J'aime aller danser, me fondre dans l'anonymat d'une discothèque de 2000 personnes après avoir été sous les projecteurs.
Voyage au bout du monde ou au bout de la nuit?
Au bout du monde. J'avais 21 ans la première fois que j'ai pris l'avion. Mais le métier m'a donné le goût du voyage. Si je peux, j'essaie de prolonger mes séjours pour visiter les villes que je ne connais pas. Nike TN Notamment en Amérique du Sud. J'ai vraiment la bougeotte!

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