La géopolitique est la discipline par excellence du paradoxe, des surprises. Aux constantes et ? temps longs ? de Braudel, elle allie les ? temps cours ? et les variables, les imprévus et le ? moment opportun ? (Kairos) à saisir au vol. Son paradoxe permanent est de voir des ennemis historiques redevenir subitement des alliés face à un concurrents/adversaire ou nouvel ennemi commun, donc momentanément unificateur. Les exemples des relations entre la Russie et la Chine, jadis pires ennemis et aujourd'hui alliés dans l'OCS (Organisation de la Copération de Shanga?,Tn Pas Cher sorte d'Anti-Otan),Chaussures Tn ou plus récemment entre la Russie et la Turquie, devenus d'un coups des alliés après des mois de tensions violentes,Air Huarache Pas Cher en sont des exemples flagrants. L'ennemi d'hier peut rapidement devenir l'ami de demain. Ainsi, après des mois d'insultes, de menaces et de représailles politiques et économiques potentiellement lourdes de conséquences - qui ont même fait dire un peu vite par certains que l'on frisait une guerre majeure entre la Russie et les pays de l'OTAN en cas de représailles russes au chasseur Suko? 24 abattu par l'aviation turque en novembre 2015 - voici que le néo-Sultan turc Erdogan, d'habitude intraitable, est venu serrer la main du nouveau Tsar Vladimir. Et il n'est pas venu dans n'importe quel endroit, puisque Poutine l'a re?u dans la "salle hellénique" du magnifique Kostantinovskij Palace, ancienne résidence du Tsar. Le message d'exigence d'être respecté et de respect de soi-même est plus que clair et a été bien compris par celui qui ne cesse de vanter les merveilles de l'empire turco-ottoman pendant que les Européens s'excusent pour leur passé honteux. Et cette visite au sommet d'Erdogan à Saint-Pétersbourg est survenue après que le président turc ait lui-même fait le premier pas en exprimant ses excuses (selon Moscou) dans une lettre qui avait pour but de faire amande honorable.